Des chercheurs et leurs étudiants viennent des 4 coins de l’Europe dans le Limousin, sur les traces de l’impact de l’astéroïde

A la rencontre des scientifiques et leurs étudiants venus de Belgique, d’Espagne, de Suède, qui s’exprimeront et feront partager leur aventure autour des 500 mètres de forages qui viennent d’être extraits des sites de la Réserve Naturelle ….

Date : 16 mai 2018

Heure : 11 h

Lieu : 4 Faubourg du Puy Moulin 87600 Rochechouart

Après la conception et la direction des forages scientifiques réalisés dans les sites de la Réserve Naturelle (http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/01/08/asteroide-l-astrobleme-de-rochechouart-sort-de-l-ombre_5238891_1650684.html), le  programme de valorisation internationale de l’impact de Rochechouart annoncé par Philippe Lambert, directeur du CIRIR, se poursuit avec l’accueil et l’encadrement sur le site, d’universitaires et leurs étudiants.

La mission première du CIRIR, vise l’exploitation du gisement de « savoirs » que constitue le territoire. Les forages sont une illustration concrète de l’étape initiale : extraire le support matériel. La partie de loin la plus lourde va commencer… Traiter cette matière pour « extraire » les « savoirs » qui se rapportent à l’origine et l’évolution des planètes, leur habitabilité et l’émergence de la Vie sur Terre et ailleurs. Ces « savoirs » sont « dilués » dans le sous-sol de toute la région Nouvelle Aquitaine et « concentrés » dans un cercle d’une quinzaine de kilomètres de diamètre centré autour de Rochechouart (Haute Vienne) et de Chassenon (Charente) qui expose les restes de la partie centrale du cratère d’impact. Les « mineurs » nécessaires pour exploiter ce gisement, ce sont les scientifiques, ce qui motive leur venue. Mais cette visite est dominée en nombre par les étudiants (plus d’une vingtaine) et « matérialise » la seconde mission toute aussi prioritaire, assignée par Philippe Lambert au CIRIR et endossée par les collectivités et le territoire qui soutiennent le CIRIR, à savoir: la restitution et la transmission des connaissances acquises sur le site et en rapport avec le site.

Le CIRIR reçoit donc du 14 au 18 Mai 2018, le Professeur Jens Ormö du Centre d’Astrobiologie de Madrid, le Professeur Erik Sturkel de l’Université de Göteborg, ainsi qu’un groupe de professeurs et de chercheurs des Universités de Gand et de Bruxelles et leurs étudiants en Planétologie. Ils sont conduits par le Professeur Philippe Claeys, célèbre notamment pour ses travaux sur l’impact de Chicxulub au Mexique et sur les circonstances de l’extinction des dinosaures. Les étudiants viennent pour apprendre sur le terrain, par le terrain, ce qui, pour la planétologie de terrain, nécessite généralement le concours des astronautes ou des robots. Ici, une loupe et un marteau suffisent, ou presque… Tous viennent pour préparer l’avenir, un avenir qui est aussi pour certains, celui de l’impact de Rochechouart et du territoire. Pour les professeurs qui encadrent ces étudiants, l’avenir se conjugue déjà avec le présent et avec le CIRIR. Ils ont déjà rejoint les équipes du CIRIR et préparent un ou plusieurs projets de recherche. Ils vont d’ailleurs profiter de leur venue pour passer en revue les forages. Ce sera l’occasion pour la presse et le territoire de les interroger sur leurs motivations et sur leurs projets de recherche. Quant aux étudiants, cette visite pourrait être le déclencheur d’une vocation de chercheur et les conduire un jour à rejoindre le CIRIR et ses 60 équipes, réparties sur 4 continents, qui s’attellent actuellement à l’exploitation scientifique du site. C’est dans cette optique que s’inscrit le programme de visite de terrain qu’a préparé à leur attention Philippe Lambert, avec le soutien et le concours des collectivités locales et de la Réserve Naturelle.

 

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